L'affection pour le moi, l'intérêt qu'on porte à soi-même, disparaît avec l'apparition du sentiment de vide.

Le vide supprime le sentiment de la souffrance, mais conserve l'acte de la douleur.

La finalité n'est qu'une conduite tardive des hommes, une manière de relier le langage aux mouvements de nos membres.

La conversation est un jeu de parole, mais c'est un jeu qui a parfois des dessous cruels.

L'arrêt de l'angoisse est l'utilisation immédiate et dans une direction obligatoire des forces sous une forme ennuyeuse; l'arrêt de la jouissance est l'utilisation libre des forces dans une circonstance facile et avantageuse.

La bataille n'est pas toujours nécessaire, mais on s'y expose. Pour diminuez les chances de bataille, il faut faire croire aux autres qu'on est très fort.

Parler est déjà ennuyeux, mais enfin on peut arriver à se faire comprendre.

Les sentiments de l'effort, correspondant à l'accélération, le sentiment de la fatigue correspondant au freinage, le sentiment de souffrance ou d'angoisse qui correspond au recul, enfin le sentiment de la jouissance qui correspond à l'arrêt avec décharge.

Le sentiment du vide, qui correspond à l'absence complète de tout sentiment. C'est un sentiment surprenant, fréquent chez les épuisés et les neurasthéniques. On pourrait le définir le sentiment de la perte des sentiments, le sentiment qu'il n'y a pas de sentiment.

Traumas produce their disintegrating effects in proportion to their intensity, duration and repetition. (1909)